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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 02:41

Je suis ensuite allée dans le centre du Vietnam à Hué, l'ancienne capitale impériale.

La ville est plus respirable que Hanoi et le traffic plus "normal".

Une partie de la ville est située à l'intérieur d'un mur d'enceinte et est sillonée par des pousse-pousses qui vous veulent absolument comme client:

"Madame! Citadelle? It's cheap! 1 hour, 1 dollar!"

Il y en a meme un qui m'a suivit pendant 20min, qui ne comprenait pas que je voulais simplement marcher au hasard dans les rues et qui n'arretait pas de me dire que demain, il allait pleuvoir et donc que c'était aujourd'hui l'occasion de faire un tour en pousse-pousse.

 

Le lendemain il a fait un soleil radieux. J'ai visité le Palais à l'intérieur de la citadelle, très joli.

 

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Et puis, avec une Danoise que j'avais rencontré à l'hotel, on a voulu aller voir la pagode située à 6km du centre-ville.

Au début on pensait y aller à pied, et puis on s'est dit, pourquoi ne pas y aller en pousse-pousse?

On est retombé par hasdard sur le type qui m'avait suivit la veille. On monte dans les pousse-pousses et là, le mien part en sens inverse et s'arrete 20m plus loin.

_" Hey hey hey, stop! On va où? La pagode c'est dans l'autre sens!"

_ "Yeah yeah, mais c'est loin, alors on y va en moto."

_ " Ah mais non! Hors de question, je ne monte pas sur une moto! Je veux y aller en pousse-pousse. Si vous ne pouvez pas parce que c'est trop loin je comprend, mais j'y vais pas en moto."

 

Comme je commencais à partir, il m'a fait:

_ "Ok, ok, on y va en pousse-pousse, pas de probleme!"

 

 

Arrivé là bas ca a encore été difficile de se débarrasser d'eux, ils ne voulaient pas qu'on les pait maintenant mais au retour.

_ "Mais il n'y aura pas de retour! On rentrera soit à pied, soit en bateau, mais pas en pousse-pousse!"

Ca nous a prit 5min et de l'agressivité pour qu'ils nous lachent.

 

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On a donc fait le retour en bateau. Pareil, on s'est fait harceler par les bateliers à la sortie de la pagode.

" Madam, come to my boat!"

Il a ensuite fallu négocier le prix car elle voulait nous emmener voir les temples le long de la riviere. Non, nous on veut just rentrer à Hué.

 

Au moment de monter sur le bateau j'ai failli me tuer, j'ai glissé sur des marches pleine de boue et je suis tombée à la renverse, ma tete et ma nuque ont heurté les marches, j'ai bien cru pendant une fraction de seconde que je ne me releverai jamais.

Résultat plus de peur et de ridicule que de mal. Je n'avais que des égratinures sous la nuque mais mon coccyx m'a fait mal pendant plusieurs semaines. Mais j'étais surtout couverte de boue. La honte pour rentrer!

La batelière a bien essayer de me nettoyer comme elle a put (avant d'essayer de nous vendre encore des cartes ou des boissons) mais à part prendre une douche, il n'y avait pas grand chose à faire.

 

 

 

Le lendemain j'ai pris le bus pour aller à Hoi An à 136km au sud de Hué. Ca nous à pris......6H!!!

Normalement ca prend "seulement" 4h mais notre bus faisait du 20km/h et s'est arrêté 2 fois pour changer une pièce dans le moteur. En tout cas la route était très jolie avec d'un coté la mer, de l'autre les montagnes et toujours des rizières et des palmiers.

 

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La ville de Hoi An est tout à fait charmante. Son centre ville (réservé aux piétons) avec ses petites maisons jaunes au bord de la rivière ressemble presque à un petit village du sud de la France. La ville est connu pour sa horde de tailleurs et il est possible de se faire faire un vetement sur mesure en 2 jours.

La nuit, le centre ville est illuminée de lampions multicolores.

 

P1050773 http://3.bp.blogspot.com/-Cuzx2mLj6bM/ULLoVPYUTcI/AAAAAAAAKsU/9GG6SPLlMxU/s1600/H%C3%B4i-An.jpg

                                                                                                                                      (link)

 

 

A quelques kilomètres de la ville (c'est à dire 3h de bus) se trouve le site de My Son (pronnoncez Mi Sone). C'est comme les temples d'Angkor mais en plus petit et détruit par les bombes américaines.

C'était beau ces vieilles pierres perdues dans la jungle et la montagne.

 

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 02:44

 

 

Bon, Hanoi n'est pas un bon souvenir (pollution, traffic, etc, pas la peine de revenir dessus). A part le temple sur l'île de Jade au milieu du lac Hoan Kiem et surtout le très joli spectacle de marionettes sur l'eau, je ne retiendrais pas grand chose.

 

Mais pendant mes 4 jours là bas, j'en ai profité pour visiter les alentours avec des voyages organisés. Je n'aime pas vraiment ça mais c'est ce qu'il y avait de plus rapide et de plus pratique.

 

J'ai ainsi fait une croisière de deux jour et une nuit sur la baie de Ha Long à bord du "Party Boat". J'étais tres sceptique au départ, je n'étais pas venu ici pour faire la fête, mais au final, ca reste un très bon souvenir.

D'abord parce que la baie est vraiment magnifique et reposante apres l'enfer de Hanoi. Il a juste fallu qu'on demande au guide d'arreter la musique "ambiance boite de nuit" pour pouvoir admirer le paysage au calme.

Ensuite parce que les repas étaient vraiment excellents.

Et puis aussi parce qu'on était une bonne équipe et qu'on s'est finalement bien amusé le soir.

 

Au programme il y avait la visite d'une grotte, baignade avec saut depuis le toit du bateau (mes cuisses s'en sont souvenu pendant deux semaines), canoë ou mini trekiking au sommet d'une ile et puis juste admirer la paysage.

On a eu beaucoup de chance car on a eut grand soleil le premier jour (assez rare pour la saison) et le lendemain était nuageux mais ca donnait un coté mystique à la baie.

 

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Je n'ai repassé qu'ine nuit à Hanoi, le lendemain je partais en excurssion d'une journée autour de Ninh Binh pour voir les temple de Hoa Lu et voir la "baie de Ha Long terrestre" à Tam Coc. Le problème c'est que faire tout ca en une journée c'est un peu court (car il faut décompter les 6h de bus aller-retour). Alors le guide passait sans temps à nous faire courrir: "vite vite, dépechez-vous, on a 40min pour ce temple et on en a un autre à voir!!"

Sans parler des rameurs sur la rivière qui soudain, s'arrêtent de ramer au milieu de nulle part pour essayer de nous vendre des trucs et de la guide qui nous emmene faire une promenade à velo au milieu des rizières et qui, en plein milieu de la route, décide qu'il est temps de faire demi-tour.... 

Donc Ninh Binh, de jolis paysages mais pas un bon souvenir. 

 

 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 10:47

Avant, quand on me disait:  "Je travaille à Saigon" ou "J'habite à Hanoi", je pensais: " Waaaa, la classe!! Ca doit être super!"

Je crois que dans ma tête, j'avais encore inconsciemment  une vision de l'Indochine française avec les rizières, les palmiers, les maisons de style coloniales et les Vietnamiens avec leurs chapeaux pointus.

Tout ca existe encore mais la réalité des grandes villes vietnamiennes est différente.

 

Maintenant, si quelqu'un me dit: "Je travaille à Saigon" ou "J'habite à Hanoi", je dirais plutôt avec un air désolé: "Ah ouais? Mais ça va? Tu t'y plait?"

 

Mon arrivée à Hanoi a été très déstabilisante notamment à cause de la pollution,de l'intensité et l'anarchie du traffic, du bruit et de la saleté.

Je savais que les villes du tiers monde étaient réputées pour leur pollution, leur traffic, leur saleté et leur conduite au klaxon, mais je crois qu'on n'en a pas pleinement conscience tant qu'on y a pas été.

 

 

Les scooters:

Moyen de transport privilégié des Vietnamiens. En Europe on n'imagine pas tout ce qu'on peut faire avec! Transporter toute sa petite famille (5 personnes sur un scooter c'est courant au Vietnam et la moitier seulement porte un casque), transporter un meuble ou 8 bidons de 5l d'eau ou encore une vitre plus large que le scooter, c'est possible au Vietnam! On s'en sert aussi de taxi. Un Vietnamien peut transporter un touriste et sa valise de 20kg derrière lui, ce n'est pas un problème (mais ça peut l'être pour le touriste). Et puis quoi de mieux que de se garer sur le trottoire et de faire une bonne sieste allongé sur la selle?

De toute façon les Vietnamiens ne marchent pas, si il y a 50m à faire, ils enfourchent leurs mobylette.

 

314797_10150786584835641_5034238_n.jpgLa sieste vietnamienne

 

 

Le traffic:

Il est dominé par les centaines de scooters et tous roulent n'importe comment. Il n'y a pas de priorité, les feux sont respecté par 60% des conducteurs, les 40 autres % passent quand même. La queue de poisson est le sport national.

Vous imaginez ce que c'est que de traverser la rue dans ces conditions?  Au début je cherchais un Vietnamien qui voulait traverser et je lui collait au train.J'ai ensuite appris comment traverser à la vietnamienne; on s'impose, mais doucement. Il faut traverser à un rythme lent et régulier pour donner le temps aux scooters de nous éviter. Les voitures par contre s'arrêtent rarement, c'est à nous de s'arrêter en plein milieu du traffic pour leur laisser la priorité.

 

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La pollution: 

C'est la première fois que j'ai vraiment du mal à respirer dans une ville a tel point que je pensais presque m'acheter un masque (et j'aurai peut être du).  Hanoi et Saigon sont constamment enveloppées d'un nuage gris.

 

P1050881La pollution à Saigon

 

 

Le bruit:

Ici on roule au klaxon. Ce n'est pas un klaxon agressif, c'est juste pour prévenir qu'on est là, qu'on double, etc. Sur les routes de campagne, les bus klaxonnent presque en continu pour dire aux mobylettes de se ranger. 

 

P1050599Grosse blague

 

Et puis sinon il y a aussi le fait qu'en tant qu'étranger, on est toujours considéré comme un dollar ambulant. 


"Madam Motorbike?"

"Come in my shop!"

"You buy something?"

"Buy something from me."

"What do you want to buy?"

"Come in my boat."

"Madam, you go to the Citadelle? It's cheap! One hour, one dollar!"

 

Au début on dit "non merci" avec un grand sourire et puis à la fin c'est tellement fatiguant qu' on essai de les ignorer et on devient aggressif parcequ'ils sont trop insistant (j'ai été suivit pendant 10min par un mec en pousse-pousse qui ne comprenanait pas que je voulais juste marcher au hasard dans les rues. 

 

Enfin bon, tout n'est pas noir au Vietnam, j'ai aussi vu de très belles choses.

La suite au prochain épisode!!

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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 05:06

Après l’épisode du cafard géant, on a donc changé de backpack. Une fille que j’avais rencontré à Fremantle m’en avait conseillé un, il a la pire réputation de Darwin mais franchement j’ai adoré.

Comme à Melbourne, c’est un petit backpack pour une cinquantaine de personne maximum, un peu bordélique, pas très propre (plein de mignon geckos mangeurs de moustiques mais au moins pas de cafards dans les chambres)  mais où il est très facile de rencontrer des gens et de se faire des amis.

 

J’ai en tout passé 3 semaines à Darwin. C’est long. C’est une petite ville y a pas grand-chose à faire. En une semaine on a fait le tour de la ville, alors en trois…

En plus il fait super chaud, 35-40°C et 90% d’humidité. Et puis à cause des crocodiles qui pullulent dans la région, il n’y a pas beaucoup d’option pour se baigner : la waterfront, un lagon artificiel protégé par des filets. L’eau est extrêmement salée, vaseuse, pleine d’algue-mousse et même parfois trop chaude ! Mais bon on fait avec, c’est toujours mieux que rien !

 

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Les crocos sont vraiment un fléau dans la région, il ne se passe pas 3 jours sans qu’il y ait un problème. Un jour c’est un type qui trouve un crocodile sur le pas de sa porte, un jour c’est quelqu’un qui se fait bouffer parce qu’il a été se baigner n’importe où.

 

Malgré tout, les crocos restent l’attraction principale, alors avec Félix, on a décidé de se payer une petite croisière sur l’Adelaide River pour en voir dans leur milieu naturel.

Bon, évidement avec notre chance naturelle, on se pointe sur les lieux un lundi matin et on trouve porte close. On aura juste fait 120km aller-retour pour rien…..

 

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On y retourne le mardi, pour de bon cette fois. La croisière dure une heure. On est sur un petit bateau à moteur assez large pour une vingtaine de personne mais on n’est que 7 ce jour là.

Le guide fait ses mises en garde habituelles avec un grand sourire :

- Pas de bras hors du bateau

- Les gilets de sauvetages sont sous vos sièges, si on coule, je jetterai de la viande vers la rive droite on nagera tous en vitesse vers la gauche.

 

En une heure on a vu environ une dizaine de crocodile (les rivières sont vraiment infestées). Les crocos sont généralement attirés par le bruit du moteur (car ca ressemble à un rugissement de crocodile) et aussi je suppose parce qu’ils savent qu’ils vont être nourris.

En effet, le truc c’est qu’à chaque fois qu’on croise un croco, le guide attache un bout de viande sur une perche et fait en sorte que le crocodile saute pour attraper son bout de viande. C’est très impressionnant. Les meilleurs sauteurs sont évidemment les plus jeunes. Mais les gros de 4m valent aussi largement le détour même si ils ne sautent pas bien haut. (et 4m c’est pas les plus gros, c’est une taille moyenne) Il faut voir leurs gueules ! C’est des dinosaures les machins ! J’avais l’impression que c’était la première fois que je voyais un crocodile tellement ils étaient près, tellement leurs yeux et leurs dents faisaient peur, tellement ils étaient dans leur élément.

 

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Enfin bref, c’était vraiment très intéressant !

Après ça, on a voulu aller aux Berry Springs, des sources où on peut se baigner sans risque de croco.

On a donc encore roulé 30km…pour découvrir que la baignade était exceptionnellement interdite à cause de bactéries….

La raison ? Des chauves-souris (qui, en passant, font la taille de Batman) ont chié dans l’eau, et comme c’est une eau stagnante, des bactéries se sont développées ! Non mais je rêve ?! L’endroit est magnifique, il fait super chaud et on ne peut pas se baigner à cause de chauves-souris qui en ont fait leurs toilettes !

Je suis vraiment maudite !

 

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Bon aller, ce soir je quitte Darwin et je fais un petit saut de deux semaines dans l’hémisphère nord, au Vietnam. Je reposterais surement à mon retour.  D’ici là, soyez sage !

 

 

P1050382 C'est bientôt Noël! J'arrive pas à y croire avec cette chaleur.

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 07:13

Grace aux nuages gris et à la pluie, on se réveille à 9h !!!! Ca faisait longtemps qu’on avait pas si bien dormis !

On arrive le 9 Novembre au Litchfield National Park, à une centaine de kilomètre au sud-ouest de Darwin. Il pleut toujours. La pluie c’est cool la nuit et quand on roule, mais pour faire un parc national, ca me gache le plaisir.

 

On commence par visiter un champ de « termitieres magnétiques ». Elles sont plates et toutes orientées nord-sud. On dirait des pierres tombales.

 

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Mais les plus impressionnantes reste les « termitières cathédrales » de plus de 5m de haut.

 

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Après ça, plus de photo du parc, car la batterie de mon appareil a choisi ce moment pour rendre l’âme >_________<

 

Ensuite, on passe par les Buley Rockhole, une rivière composée de petites cascades et de bassins où il est possible de se baigner. On n’a pas vraiment envie d’aller se baigner, il pleut encore à moitié, alors on passe notre chemin.

On arrive aux Tomer falls, une grande chute d’eau. On trouve un petit sentier escarpé qui nous permet d’aller tout en haut là où le ruisseau alimente la chute d’eau.

Après ca, on est en sueur. Il y a toujours des nuages donc le soleil ne cogne pas mais l’air est lourd et tres humide. On se dit que finalement, maintenant on irait bien piquer une tête quelque part.

Providentiellement notre prochain arrêt est aux chutes de Wangi. Deux cascades qui tombent dans un grand bassin où, là encore, on peut se baigner.

On fait d’abord la marche d’un ou deux kilomètres  qui monte jusqu’en haut des chutes. On passe dans une forêt tropicale tres humide. La végétation est dense, les arbres sont immenses. C’est plein d’araignées à grandes pattes à l’abdomen coloré.  Je laisse Félix ouvrir la marche, je n’ai pas envie de me prendre des filaments d’araignée.

En haut, la vue est superbe : de la forêt à perte de vue, rien que du vert !

 

Après avoir encore bien sué, on va enfin se baigner, l’eau est fraiche, c’est agréable.

 

On reprend la route et on finit par arriver à Darwin vers 17h. Comme il est un peu tard, on prend un backpacker au hasard en centre ville.

On se rend vite compte qu’il y a des cafards dans la chambre, dont un monstrueux de 7cm. Il monte sur les matelas inoccupés. On ne peut pas dormir, on a peur qu’il vienne jusqu’à nous. Dès qu’il s’approche trop, on tape du pied par terre et il s’enfuit dans son trou.

A 2h du matin on finit par déménager dans l’autre partie de la chambre, en espérant  qu’il ne viendra pas jusqu’à nous.

Demain, on trouvera un autre backpacker !

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 04:19

On arrive à Katherine le 6 Novembre dans l’après-midi. La première chose qu’on fait c’est prendre une douche dans une station service. Ensuite on mange ENCORE à Subway, puis il est déjà temps de se poser la question : où est ce qu’on passe la nuit ????

On pose la question à l’office du tourisme : il y a une aire de repos  30km avant Katherine.

Aller hop, 30 bornes en arrière (la porte à côté en Australie). On s’enferme dans la voiture car la zone est envahie de termites.

Vers 19h30, des Aborigènes écoutant du AC/DC à fond dans leur voiture arrivent et comment à boire et faire un feu pour manger. Très bruyant, on se demande s’ils vont rester boire ici toute la nuit. Heureusement apres 2h ils levent le camp.

 

Malgré tout, c’est la pire nuit qu’on ait passé car en plus d’être pleine de termites, c’est aussi infesté de moustique. Je me prends 10 piqûres en moins de 20min. Impossible d’ouvrir les fenêtres et là il fait vraiment, vraiment très chaud, on a le corps recouvert de sueur. Félix ne veut absolument pas redormir dans la tente et puis te toute façon, les termites auraient traversé la moustiquaire.

C’est un veritable sauna, parfois je me demande si on va avoir assez d’air pour passer la nuit.

A l’aube on essaie de rouvrir les fenêtres pour essayer de dormir quelques heures avant que le soleil ne soit trop chaud (c’est-à-dire à 7h30)

ERREUR ! Les moustiques sont encore plus voraces qu’au crépuscule ! Il faut dire que si ils sont attirés par la chaleur, la voiture est un vrai radiateur, ils sont tous agglutinés aux fenetres.

 

 

On quitte l’aire de repos et on retourne à Katherine. A l’entrée de la ville il y a une source d’eau chaude, parfait après la nuit qu’on vient de passer.

L’endroit est magnifique. L’eau est claire, la température est parfaite (32°C), en plus comme il est tôt, on est tout seul. Un bonheur.

 

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On va ensuite au Katherine National Park. On loue un canoë pour visiter les gorges. Ca fait du bien de faire un peu d’exercice après  tout ce temps passé en voiture.

A la location, ils nous avaient dit de ne pas nous arrêter sur les plages de sable :

_ «  C’est là que les crocodiles font leur nid. »

_ «  LES CROCODILES ??? O___O »

_ « Ne vous inquiétez pas, c’est juste des crocodiles d’eau douce, ils ne mangent que du poisson. Ce n’est pas encore la périodes des crocodiles d’estuaire.»

_ « Z’êtes sûre ? »

_ « Oui oui, aucun danger. Mais si vous en voyez un, ne l’agressez pas. »

 

Heureusement on n’a pas vu de croco, parce que même si c’était « juste » un crocodile d’eau douce, je n’aurai pas été très rassuré.

 

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En revenant sur la berge après 3h de ballade, le parc était plein de kangourous !

 

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J’ai ensuite piqué une tête dans la rivière dans un endroit où la baignade était autorisée. Je n’y suis quand même pas resté longtemps : il n’y avait rien entre moi et un potentiel crocodile (d’est douce, certes).

 

Le soir, on est retourné à l’horrible aire de repos pleine de moustique.

Bizarrement, il y n’y en avait pratiquement pas ce soir. On a alors pu dormir quelques heures les fenetres ouvertes jusqu’à ce que je sois réveillé en sursaut par l’atterrissage d’un coléoptère sur mon bras. On referme les fenetres.  Malheureusement la bête est encore quelque part, cachée dans la bazarre de la voiture et essaie de voler en faisant un bruit d’avion. Je finis par retrouver et mettre dehors le scarabée long comme mon pouce. >_<

 

Le lendemain matin, on retourne aux sources avant de reprendre la route. Rien de spéciale jusqu’à la nouvelle aire de repos où on est encore une fois confronté à des moustiques et des insectes géants (une sauterelle presque aussi grande que la paume de ma main, attirée par la lumière de notre lampe).

On a cependant droit à un magnifique spectacle d’éclairs dans une nébuleuse de nuage.

La zone se révèle être aussi plein de crapauds. Ils bouffent les moustiques, c’est parfait, on peut ouvrir les fenetres.

Il commence à pleuvoir, on ferme les fenetres. Je me réveille après quelques heures, surprise d’avoir aussi bien dormi. J’ai meme presque froid. Merci la pluie !

 

 

 

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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 03:25

4 Novembre, on continue notre route. Depuis qu’on a quitté Broome, on a aussi quitté la côte pour traverser l’intérieur des terres jusqu’à Darwin.

On passe Derby sans s’arrêter mais à partir de là commence « la route des baobabs ». Il y en a notamment un vraiment énorme sur une aire de repos, avec un tronc creux. Il parait qu’on y mettait les prisonniers la nuit pendant leur transfert à la prison.

 

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Il fait tellement chaud qu’on s’arrête encore vers 14h30 sur une nouvelle aire. C’est un plateau en hauteur. Pas un arbre, juste deux tables de piquenique sous un toit de tôle comme souvent. Il fait très chaud mais le cadre est sympa, on a une belle sur la plaine alentour et on se dit qu’on aura surement droit à de tres beau coucher et lever de soleil.

 

Soudain, Félix me dit :

_  « J’ai encore tué un animal sur la route aujourd’hui T__T »

_ « Ah bon ? Un des oiseaux qui se sont envolés à notre arrivée et ont bêtement fait demi-tour au moment où on passait ? »

_ « Oui, c’est ça. »

_ « On n'a rien senti pourtant. »

_ « Bah regarde le nez de la voiture. »

Et en effet, encastré dans la grille sous la plaque d’immatriculation se trouvait un pauvre oiseau.

_ « Il va falloir que ce soit toi qu’il l’enlève parce que moi j’ai peur de la mort et du sang » qu’il me dit.

_ « Euuuh, ok… T’as des gants ou quelque chose ? »

Non parce que ca me dégoutait aussi un peu quand même. Je ne savais pas si il avait commencé à être haché par la grille et puis on avait rien pour se désinfecter les mains.

Il m’a finalement sorti des gants…. de ski !

Heureusement l’oiseau était entier. Je l’ai donc enterré sous un tas de cendre sur lequel j’ai empilé des pierres et ajouté une fleur

On s’amuse comme on peut !

 

 

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On a ensuite exploré un peu le coin. On va jusqu’au rocher qui fait comme un promontoire au dessus de la route et là, on fait l’expérience du silence : il n’y a personne à part nous, pas de voiture, pas d’oiseau, juste quelques mouches qui nous font le plaisir de se poser ailleurs que sur notre visage pour qu’on puisse n’entendre rien.

 

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Comme prévu, on installe la tente parce que vraiment, ça aurait été horrible de dormir dans la voiture vu le cagnard de cet après-midi. On la monte sous l’abri, du coup, vu que c’est un sol en béton, on ne la fixe pas avec les sardines. Il y a les arches, et puis c’est tout. On n’a même pas la toile extérieure, de toute façon on est sous l’abri et la probabilité qu’il pleuve cette nuit est proche de zéro. Et puis nous ce qu’on veut c’est que l’air entre un maximum par les moustiquaires de la porte et du toit.

 

Le coucher de soleil n’était finalement pas terrible. Disons qu’il aurait été super si il s’était couché dans la vallée, pas à côté.

On commence à « cuisiner » un peu tard, il fait déjà nuit. On allume la torche pour y voir clair et là, il commence à littéralement, PLEUVOIR des petits scarabées. On entend « tac  tac  tac tac » à chaque fois qu’ils atteignent le sol. On a du mal à éviter qu’ils ne tombent dans nos assiettes, c’est dégueu. Je sursaute à chaque fois qu’il en tombe un sur moi (c’est-à-dire toutes les deux minutes).

On s’empresse de finir pour se réfugier sous la tente. Je cours jeter un truc dans la poubelle quelques mètres plus loin et là je manque de marcher sur un serpent ! Un tout petit mais ce n’est pas parce qu’il est petit qu’il n’est pas dangereux. Honnêtement je ne sais pas ce que c’est, s’il est dangereux ou pas, je le prends en photo et je file sous la tente.

 

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La pluie d’insecte ne s’arrête pas. Ils tombent là où il y a de la lumière, c’est-à-dire sur la tente maintenant. Beaucoup se retrouvent coincés entre la moustiquaire et la toile de la porte. Ils grouillent et ça fait un bruit…de pluie ! Ou encore comme si quelqu’un était en train de pisser près de la tente. C’est ignoble.

Il y en a 3 ou 4 qui ont réussi à rentrer on ne sait pas trop comment.

 

Le vent se lève. Evidemment, on a mal orienté la tente et le vent pousse par derrière au lieu de rentrer pas les moustiquaires. Comme la tente n’est pas bien tendue non plus, on se prend la toile dans la tronche à chaque rafale.

 Enfin, bref, une nuit formidable même si on n’a pas eu à trop se plaindre de la chaleur.

 

 

Lorsqu’on démonte le campement au matin, on s’aperçoit que des sortes de cafards marron reluisant de 4cm ont élu domicile sous notre tente. Non content d’avoir été dérangé, certains relèvent leurs abdomens, tel des scorpions pour nous intimider. Ils n’en sont que plus répugnant.

On est tellement écœuré qu’on part prendre le petit déjeuner quelques kilomètres plus loin.

 

La route de Broome à Katherine est très jolie. On a donc d’abord eu les baobabs et maintenant la route serpente entre les montagnes du Kimberley. Ca nous change des routes droites sur des kilomètres. Devant nous, le ciel est gris orageux mais derrière nous, le soleil éclaire les arbres et les montagnes rouges. Le contraste des couleurs est vraiment magnifique et je regrette vraiment encore une fois que mon appareil ne soit pas de meilleure qualité.

 

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Ca a aussi été une journée riche en kangourou. On a encore failli en renverser un au détour d’un virage entre deux montagnes. Mais celui-ci a juste traversé en bondissant et Félix a freiné à temps. Heureusement parce qu’au virage d’après, on a vu une voiture accidentée avec un kangourou mort à côté. Ils ont dû essayer de l’éviter en braquant, ils ont finalement heurté un rocher ET le kangourou.

Après la petite ville de Kununurra, on est entré en Territoire du Nord. On a eu droit à un magnifique coucher de soleil dans notre dos, entre les montagnes.

 

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On a un peu galéré à trouver une aire de repos après Kununurra. Il a fallu faire une bonne centaine de kilomètres avant d’en trouver une. Entre temps il faisait nuit, on a donc considérablement réduit la vitesse d’autant qu’il y avait ces étranges kangourous qui ressemblaient plus à des lapins sur le bord de la route.

 

La nuit a été fraiche car il a plu et on a ensuite pu dormir fenêtres ouvertes sans être dérangé par les insectes. Incroyable !

 

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 05:44

Le 1er Novembre au matin, nous ne sommes pas réveillés par des kangourous mais par un troupeau de bovin qui vient s’abreuver à la rivière. Il en arrive de partout. Au début c’est marrant, on prend des photos des vaches avec leurs petits. Et puis les taureaux se pointent et eux ils sont tout de suite moins sympathiques. Ils viennent vers nous en beuglant, ils ont franchement des regards noirs, on en mène pas large.

Pas trop rassurés, on file dans la voiture et on reprend la route.

 

P1050124 Taureau au regard littéralement noir.

 

 

On arrive à Broome en début d’après-midi.  Parce qu’on en a marre (d’essayer) de dormir dans une voiture où il fait plus de 30°C même la nuit, parce qu’on rêve de prendre une douche depuis Karratha, on décide de prendre une chambre dans un backpacker pour deux nuit histoire de se reposer un peu.

 

Aaaaah, le bonheur de dormir dans un lit (même avec un matelat pourri) avec l’air conditionné et pouvoir prendre une douche froide, tiède (oui parce que depuis Karratha, l’eau froide au robinet ça n’existe plus).

 

Le lendemain, internet et air conditionné obligent, on passe une partie de la journée à la bibliothèque.

Vers 17h on va voir Cable Beach. Pendant la guerre, un câble télégraphique sous-marin reliait Broome à l’île de Java, d’où son nom de Cable Beach.

On arrive à marée basse pour le coucher de soleil.

 

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La plage est pleine de méduses rouges échouées sur le sable. Avec ma chance, on est évidemment arrivé pour la saison de la méduse.

Le panneau à l’entré dit bien que la baignade n’est pas recommandée de Novembre à Avril.

 

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Mais bon, il faut bien avouer que ces méduses rouges étaient plutôt jolies comparées aux gros corps gélatineux qu’on peut trouver sur nos côtes. Et puis il y avait ces minuscules crabes qui creusaient des trous et rejetaient des mini boulettes de sable de façon presque artistique.

 

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Mais le must c’était quand même les caravanes de chameaux sur la plage qui transportaient les touristes devant le coucher de soleil.

 

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En quittant Broome le lendemain, on est repassé par Cable Beach. Cette fois c’était en plein après-midi et c’était marée haute. Il y avait quelques surfeurs et quelques baigneurs.

 

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Malgré le panneau, malgré la présence de méduses hier soir sur la plage, malgré le fait que, selon certain, en France dès que je vois une méduse sur le sable je jaillit hors de l’eau tel un saumon, malgré tout ça, j’ai quand même été un peu dans l’eau.

 

Imaginez une grande plage un peu comme St Brévin avec des bonnes vagues et une eau pas franchement limpide et avec en prime un risque de méduses, la côte atlantique quoi (avec quelques palmiers quand même).

Moi, dans ma tête, il va me falloir vingt minute pour rentrer dans l’eau, se mouiller la nuque et tout et tout. QUE NENI ! L’eau est CHAUDE ! Plus chaude encore qu’à Monkey Mia ou Coral Bay ! (et ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de fond)

 Et ça, ça motive à prendre quelques risques (enfin, c’était pas des méduses tueuses non plus, mais c’est jamais agréable et j’ai horreur de ça).

 

 

Après ça, on reprend donc la route et on se trouve une aire de repos à une centaine de kilomètres de Broome. On se demande pourquoi elle est entourée de clôtures barbelées. On ne tarde pas à comprendre : l’endroit est encore plein de vaches. On en a entendu deux copuler au loin dans la nuit dans un boucan pas possible. Puis, juste derrière l’endroit où on a garé la voiture, on a commencé à entendre des grognements et des bruits de pas.

On aurait dit une bête sauvage genre un ours ou un crocodile. Les bruits se rapprochent de l’entrée de l’aire de repos en longeant la clôture et on a vu apparaître en toute logique : un taureau. Mais la bête ne beuglait pas, elle rugissait tel un lion !

Encore une fois, on ne se sentait pas super rassuré alors on a été se garer au centre de l’aire de repos, près d’un vieux couple d’Australien en caravane avec qui on avait un peu discuté précédemment dans la soirée. Là, on aussi trouvé un jeune couple de Québécois,  venu aussi trouver refuge sous l’abri près de la caravane, parce qu’avec leur tente, ils était plus que normal qu’ils aient aussi les jetons.

Le taureau à fait plusieurs fois le tour de l’aire avant de repasser derrière la clôture pour retrouver ses semblables.

 

On a dormis fenêtres fermées à cause des moustiques et par la peur idiote de sentir le souffle d’un taureau au matin par la fenêtre. On n’est pas des petits Jésus, il fait assez chaud comme ça.

D’ailleurs, on se dit que demain, si il n’y a pas de vache dans le coin, on essaiera la tente,  il y fera surement moins chaud et il y a une moustiquaire.

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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 04:21

Le 30 octobre, on quitte le paradis pour l’enfer.

 

Ca commence par Karratha, une horreur cette ville !

 

Déjà le climat est rude : un soleil de plomb et pratiquement pas d’arbre. Ici l’eau froide n’existe pas. Meme au robinet l’eau est chaude et blanchâtre.

La ville est entourée de de mines de fer et d’usine à gaz. C’est une ville de clone. Tout le monde à le même uniforme de travail (pantalon bleu, veste bleue et fluo), la même jeep blanche avec antenne et drapeau. Les gens ont la peau très blanche car tout le monde se protège du soleil vicieux.

 

Nous, on a passé notre temps à la bibliothèque, au MacDo et dans la galerie commerciale pour bénéficier de l’air conditionné et d’internet.

A 17h30, la plupart des boutiques ferment et les gens rentrent chez eux, la ville est pratiquement déserte.

On cherche difficilement une dirt road pour la nuit. On finit par se retrouver à l’entrée du site d’une mine qui à l’air fermée par des barrières.

Personnellement, je pense que ce n’est pas une bonne idée, mais Félix me dit que personne ne viendra ici cette nuit.

Au loin, entre les collines, brûle la flamme d’une usine à gaz. C’est magnifique. Pour ceux qui ont vu le Seigneur des Anneaux, on se serait cru au pied du Mordor.

Il fait chaud dans la voiture, c’est terrible.

 

A 5h30, on est réveillé par les jeeps blanches des travailleurs. Ni une, ni deux, on met les voiles avant qu’ils n’aient le temps de nous dire quoi que ce soit.

Sur la route, c’est une procession de jeeps blanches (alors nous avec notre voiture bleue marine qui roule en sens inverse, on fait un peu tâche), toute la ville se met en mouvement et va travailler avant qu’il ne fasse trop chaud. Il n’est même pas 6h du matin que les gens font leur jogging, promènent leurs chiens, etc.

On décide de finallement prendre le petit déjeuner à Dampier, une petite ville sur la côte à 20km au nord de Karratha. On espère y trouver une plage sympa.

Erreur ! On est déçu, il n’y a encore que des mines de sel, des gros cargos et des rochers.

On ne reste pas plus longtemps, en route pour la prochaine ville : Port Hedland.

 

Et là c’est l’enfer bis.

La ville est encore plus moche que Karratha et tout aussi irrespirable par la chaleur.

Le port n’est qu’un immense complexe industriel avec des bâtiments et des machines couleur rouille. Il y a encore des mines de sel et des trains géants qui servent à acheminer toute la production minière de la région.

La ville appartient pratiquement à l’industrie principale : « bhp billiton ». Son nom est partout : sur les bâtiments industriels bien sûr mais aussi les ronds-points, les pare-soleil, etc

Port Hedland est divisé en deux. Il y a le port à proprement parler et la ville où vivent la plupart des gens est plus à l’interieur des terres.

Ici encore, pratiquement pas d’arbre. Quelques maisons et autres bâtiments commerciaux ou administratif et des parcelles de terre nu, sans verdure. Le soleil cogne à mort. On passe encore la journée entre la bibli et le centre commercial.

 

Je pense que les gens ne viennent ici que pour le travail, parce que franchement, il n’y a rien d’autre. Ils viennent ici pour quelques mois, quelques années et quand ils ont bien mis de coté, ils repartent chez eux.

 

Vers 16h on reprend la route. Tant pis pour les kangourous, il fait maintenant trop chaud pour rouler en milieu de journée.

On s’arrête sur une aire de repos près d’une rivière. On se dit qu’on va surement voir plein d’animaux qui viennent pour s’abreuver. On explore un peu la berge, c’est plein de bouses de vache.

On espère quand même voir quelques kangourous au réveil.

 

 

Je n'ai même pas pris de photo tellement c'était moche.

 

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 13:52

Le 26 octobre, en arrivant près de la péninsule de Shark Bay (la baie des requins, oui oui. Heureusement il n’y a que le nom , pas plus de requin ici qu’ailleurs), on commence à apercevoir des plages de rêve avec une eau azure. On s’arrête, prêt à traverser à pied les 800m de bush qui nous séparent de la plage. Malheureusement, la zone est infestée… de MOUCHES ! Plein, de mouches ! Pire que d’habitude. Le nez de la voiture en était recouvert !

 

 Non, parce qu’il faut bien dire que pendant ces deux semaines, j’ai compris ce que c’était que le quotidien d’une vache ou d’un cheval. Dès qu’on sort de la voiture, c’est la guerre. Alors au bout d’un moment, quand on en a marre d’agiter les bras dans tous les sens parce que en plus ca donne chaud, on repense à nos amis les bêtes et on fait pareil. On contracte juste le muscle qu’il faut pour faire fuir la mouche, sans mouvement inutile. Et puis il y a aussi la technique dite de « l’auto-flagelation » ou de « la queue de vache », idéale pour la marche à pied. Vous prenez une petite branche feuillue ou juste un bout de tissus et vous effectuez un va et vient de votre épaule droite vers votre épaule gauche. Avec ca vous avez le dos et le visage à peu pres tranquille.

Oubliez les requins, les serpents, les araignées, les méduses ou encore les crocodiles, le VRAI fléau australien, c’est les MOUCHES !

 

Enfin, bref fermons la parenthese sur les mouches pour nous reconcentrer sur les plages. Cette premiere plage, on n’y est finallement pas allé. On a roulé encore un peu et on a découvert :

Shell Beach !

 

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Plage déserte, eau limpide, c’est quoi le problème ? Pourquoi y a personne ? Ya des requins ? Des méduses ? Non même pas. On a juste de l’eau jusqu’aux mollets sur 600m. Malgré le vent, pas de sable qui vole car comme son nom l’indique, la plage est en fait constituée de millier de petits coquillages blancs  entassés.

On est malgré tout pas resté très longtemps, juste le temps d’un petit bain pour se rafraichir apres les heures  passées dans la voiture. En effet, il est déjà 16h et si on ne veut pas encore tuer un kangourou, il va falloir trouver un coin pour la nuit.

 

 

On arrive dans la petite ville de Denham. On mange et on regarde le coucher de soleil.

C’était très beau mais il fait noir et on ne sait toujours pas où dormir. On roule sur 20km à 40km/h avant de trouver une dirt road en plein bush, pas trop sablonneuse pour y garer la voiture.

 

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Le lendemain, on se leve à 7h pour voir les dauphins à Monkey Mia.

Je suis un peu déçu, je pensais que c’était une petite ville mais c’est un fait une sorte de Club Med et on doit payer 8$ chacun pour entrer.

Mais bon, on a pu voir des pélicans, une tortue de mer et les fameux dauphins qui viennent tous les matins près de la plage. Et quand je dis près de la plage c’est à même pas un mètre du bord. C’était possible il y a quelques années mais maintenant, on ne peut malheureusement plus les toucher. C’est mieux pour eux je suppose. On les a vu chasser des poissons volant, c’est marrant. On a l’impression que le poisson court sur l’eau comme si il était sur des charbons ardents…. avant de se faire bouffer !

 

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Quand les dauphins repartent, on passe une partie de l’après-midi sur la plage. Depuis hier, l’eau commence à avoir une bonne température.

 

Vers midi on retourne à Denham pour faire quelques courses….. on finit par n’acheter que du lait et ça coute dejà 2$ !! Comment font les gens pour vivre ici ? Ils sont tous riches ou quoi ?

Près de la ville se trouve le « Petit Lagon ». Encore un superbe endroit et l’eau est chaude (parce que encore une fois, on a pied partout).

J’essaie l’équipement de plongée de Félix (mon compagnon de route), il faut que je garde mes claquettes pour que les palmes me tiennent aux pieds. Pas vraiment de poissons mais une sorte de mini forêt sous- marine. Les algues ont comme un tronc avec une petite touffe de feuilles au dessus.

 

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 Le soir, on cache la voiture au même endroit que la veille. Mais cette fois, on est plusieurs fois dérangé par des quads. On a un peu peur qu’ils ne préviennent les rangers.

 

Le lendemain, on arrive à Carnarvon. Ville ennuyeuse, rien à dire, on y reste que 2 heures le temps de faire quelques courses.

 

Le 29 octobre, on passe le Tropique du Capricorne !! On ne s’arrête même pas pour prendre une photo, je suis écœurée.

_ « C’est quoi ? » qu’il me demande.

>____>  Je vais lui faire manger le volant !

 

La plaine de la péninsule d’Exmouth est pleine de de termitières, on se croirait dans un champ de menhir en Bretagne ! D’ailleurs, je me suis vraiment demandé ce que c’était au début. Je pensais que cétait des rochers. Et puis à bien y regarder, ça ressemblait plutôt à des monticules de terre sechée, donc des termitières.  Une vrai ville sur des kilomètres à la ronde !

 

On arrive à ce qui est, je crois, mon coup de cœur : Coral Bay !

Bon, là encore, ce n’est qu’un camping géant, mais la plage ! Le paradis !

Sable blanc, eau limpide, puis azure, puis turquoise et marine.  Des bancs de mini poisson à 5 cm du bord, des coraux,  plein d’autres poissons (pas très colorés c’est vrai mais on n’a pas été très loin non plus) des raies (attentions aux pieds) et même des kangourous!!!!! Pas dans l’eau évidement mais sur la plage, juste derrière les gens allongés sur leurs serviettes. Il y en a un qui a meme piqué une banane dans un sac. Ooooh, Skippy !!

 

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Vu  qu’il n’y a nulle part ou cacher la voiture sur la péninsule car la végétation est trop rase, on décide de ne finalement pas aller jusqu’à Exmouth (on le regrettera plus tard) et de retourner sur l’autoroute pour trouver une aire de repos et y passer la nuit.

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